Présentation de l'Auteur :

Paradoxe... oui, c'est ce mot-là qui me vient à l'esprit à l'écriture de ce témoignage; car il s'agit bien d'un paradoxe, celui d'une maman qui n'est pas pour autant une mère. Cet antagonisme est le fruit d'une belle rencontre. Le témoignage que je livre ici est une offrande, un legs, pour que Flory sache combien elle m'a fait grandir et a rendu toute chose à sa vraie dimension.

Mes impressions :

C'est tout simplement magnifique ...

Flory petit bébé malade et perdu dans une pouponnière, abandonnée par ses parents biologiques, trouve une nouvelle maman parmi les employées de cet établissement.

Tout n'est pas simple, l'enfant négligée par ses parents dès la naissance, présente une grave infection au niveau de la hanche qui nécessitera plusieurs opérations.

C'est une longue bataille que mènera la petite fille jusqu'à son âge adulte soutenue par sa famille d'accueil, famille de coeur... tout sera mis en oeuvre pour sa guérison et sa réussite scolaire.

C'est une véritable histoire, que dis-je, un témoignage, quelque chose de bouleversant, on ne peut quitter la lecture de ce livre tellement on est attaché à Flory, sa mère, son père et sa soeur qui nous entraînent dans leur quotidien plein d'amour. Quelle jolie famille !!!

C'est le premier livre de Béatrice Albert-Machuron, j'espère que ce ne sera pas le dernier car elle a vraiment l'art de la narration, nous fait entrer dans son univers, nous donne envie de suivre l'aventure de sa vie.

Je recommande chaudement à tous la lecture de ce livre.

Présentation de l'Editeur

Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers.

Dans une aventure qui associe le suspens, l'humour, l'humanité et une intrigue fascinante, il nous entraîne aux confins des mystères de la science et de l'histoire...

Mon Sentiment

Lectrice assidue de Gilles Legardinier j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout de ce roman.

Lorsqu'un livre me tient en haleine je ne peux m'en détacher et le termine en deux ou trois jours. Ce ne fut pas le cas avec celui-ci, j'ai mis plusieurs semaines avant de le terminer.

C'est une histoire qui pourrait s'apparenter au "Da Vinci Code" de Dan Brown, dès le début, mais qui peu à peu devient très compliquée avec de longues descriptions plus ou moins scientifiques.

Les deux héros Karen et Benjamin l'une du Secret intelligence Service à Londres et l'autre Chercheur Scientifique au British Museum sont à la recherche de voleurs - qui n'hésitent pas à assassiner -  pour s'accaparer d'un miroir d'abord et de petites pyramides, qui dateraient de la civilisation sumérienne, dans différentes parties du globe. 

Le professeur Ron Wheelan dont Benjamin a été l'élève a disparu dans un accident. C'est pourquoi il est recruté pour le remplacer. 

Tout une série d'aventures attend Ben et Karen dont l'épilogue inattendu se déroule en Irlande sur une île perdue.

J'aime beaucoup cet auteur, il porte une attention particulière à ses lecteurs auxquels il s'adresse toujours à la fin de ses livres.

Au Salon du Livre de Paris j'ai eu l'occasion de le rencontrer, il est très chaleureux, prend le temps d'échanger avec chacun.

Malheureusement ce roman m'a déçue mais cela n'engage que moi.

Description de l'Editeur :

Ushuia, la fin du monde, le début de tout.

Deb et Keller se retrouvent chaque année au coeur des eaux froides de l'Antartique pour étudier les manchots empereurs et les Adélie. Dans ce bout du monde entouré de glaciers et d'icebergs, ils oublient pour un temps les chagrins de leurs vies. Mais l'Antartique, comme leur amour est fragile et menacé.

Une nouvelle saison commence. Au moment de lever l'ancre, Keller n'est pas à bord du Cormoran, le bateau qui doit les conduire à la station de recherche. Peu après, le Cormoran reçoit un signal de détresse d'un paquebot de croisière prisonnier des glaces...

Midge Raymond nous entraîne dans un voyage inoubliable aux confins du continent blanc, territoire de beauté âpre où le moindre faux pas peut s'avérer tragique.

Mon ressenti :

C'est le premier roman de Midge Raymond. Pour moi c'est une réussite, nous suivons la narratrice dans cette immensité glaciale entourée d'une multitude de pingouins dont sa mission est de les recenser, sans jamais les protéger car il ne faut pas que la main de l'homme ne les touche.

A travers son récit nous assistons à la dégradation du site occasionnée par le tourisme de plus en plus important et ironie du sort nécessaire pour financer les recherches.

Toute l'histoire est construite autour de ce paquebot de croisière qui va changer la vie des passagers et des personnages principaux en particulier, tous les chapitres sont titrés des années, des jours et des heures avant le naufrage.

Pendant toutes ces années Deb va consacrer sa vie aux manchots empereurs et adélie qu'elle voit menacés par les changements climatiques et la fonte des icebergs ainsi que par l'afflux du tourisme.

Au récit de la vie sur la banquise pendant toute la saison d'été, entre le comptage des pingouins, l'accompagnement des touristes pas toujours faciles à encadrer, s'ajoute une difficile et belle histoire d'amour entre Deb et keller.

En terminant ce livre je n'ai pu me décider à le quitter, attirée par le continent blanc et ses occupants, je me suis connectée sur www.oceanites.org et j'ai savouré toutes ces belles images. Je vous conseille d'en faire autant et vous comprendrez la fragilité de la nature.

Bonne lecture.

Présentation de l'éditeur :

Après La Nuit de feu, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit son exploration des mystères spirituels dans un roman troublant, entre suspens et philosophie.

Tout commence par un attentat à la sortie d'une messe. Le narrateur était là. Il a tout vu. Et davantage encore.

Il possède un don unique : voir à travers les visages et percevoir autour de chacun les êtres minuscules - souvenirs, anges ou démons -qui le motivent ou le hantent.

Est-ce un fou ? Un sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l'amener à la rencontre dont nous rêvons tous...

Mon ressenti :

C'est un roman qui nous tient en haleine, Augustin le héros a tout de l'anti-héros, il est solitaire, travaille comme stagiaire non rémunéré et se trouve, à son corps défendant, au milieu d'un attentat dont il sort indemne et le rend par ce fait suspect pour la police. Mais il est obstiné et très spécial, voire surnaturel, car il voit des êtres que personne ne remarque.C'est pourquoi Il est pris dans un engrenage entre terrorisme et police.

A partir de la page 182 une énorme surprise nous attend dès l'apparition d'un interlocuteur inattendu....

L'auteur doué de prémonition a écrit ce livre avant les attentats de novembre 2013, ce qui donne à l'ouvrage encore plus de réalisme.   

Encore une fois Eric-Emmanuel Schmitt nous entraîne dans une aventure extraordinaire qui nous poursuit longtemps après avoir terminé la lecture. Un sentiment de ne pas être seul à décider de son destin et de sentir une présence de l'au-delà à nos côtés, bénéfique ou maléfique, qui nous oriente malgré nous.

J'ai lu presque tous les livres d'Eric-Emmanuel Schmitt, Il excelle dans tous les registres : théâtre, romans, nouvelles et société. Cette fois-ci, depuis "La Nuit de feu", qui relate son expérience dans le désert, la Spiritualité. C'est un auteur que je rencontre tous les ans au salon du livre de Paris, il est chaleureux et tellement accessible, c'est un plaisir chaque fois renouvelé.

Description de l'Editeur :

Tout commence le jour où Alice, une jeune femme dynamique et audacieuse, retrouve son ami d'enfance, Jérémie. Devenu prêtre de campagne, il lui confie être accablé par le faible nombre de fidèles qui le suivent. Athée et conseillère en communication, Alice se met en tête de l'aider... à sa manière.

Amenée par la force des choses à se plonger dans le monde de la spiritualité, du christianisme à l'hindouisme, du taoïsme au bouddhisme, Alice va découvrir une vérité universelle particulièrement troulante. Une vérité concernant l'homme et la clé de son épanouissement, passée sous silence par les religieux, perdue au fil des siècles... 

Dans ce nouveau roman émouvant et captivant, Laurent Gounelle nous entraîne dans un univers passionnant à la découverte de ce qui permet à l'homme de s'élever dans une autre dimension, où ses actes sont puissants et sa joie, un état durable.

Mon ressenti :

J'aime énormément cet auteur qui nous permet de réfléchir dans chaque ouvrage.

Dans ce nouveau roman l'auteur s'interroge et nous avec lui sur l'interprétation des paraboles de Jésus. Et si Lao-tseu, six siècle avant Jésus-Christ avait écrit un recueil de préceptes dont certaines paroles étaient similaires à celles de Jésus ? Et plus fort encore plusieurs siècles avant Jésus-Christ on trouve un rapprochement avec les devises des sages de la Grèce Antique.

Mais l'Eglise est réfractaire à toutes nouvelles méthodes de pensées, elle reste bloquée sur les origines de la chrétienté et l'interprétation des paraboles au premier degré. Ce qui lui donne une image d'intransigeance et éloigne de plus en plus les pratiquants.

Que va-t-il advenir de nos deux héros ? 

Après "Le jour où j'ai appris à vivre", "L'homme qui voulait être heureux", Les dieux voyagent toujours incognito" et "Le philosophe qui n'était pas sage". C'est un livre qui nous entraîne dans une réflexion encore plus intense.

C'est la première fois que je participe à ce challenge, je viens de découvrir Karine Tuil avec beaucoup de plaisir et j'ai de la peine à quitter tous ces personnages qui sont si proches de nous dans un contexte si actuel.

Présentation de l'Editeur :

De retour d'Afghanistan où il a perdu plusieurs de ses hommes, le lieutenant Romain Roller est dévasté. Au cours du séjour de décompression organisé par l'armée à Chypre, il a une liaison avec la jeune journaliste Marion Decker. Dès le lendemain, il apprend qu'elle est mariée à François Vély, un charismatique entrepreneur franco-américain, fils d'un ancien ministre et résistant juif. En France, Marion et Romain se revoient et vivent en secret une grande passion amoureuse. Mais François est accusé de racisme après avoir posé pour un magazine, assis sur une oeuvre d'art représentant une femme noire. A la veille d'une importante fusion avec une société américaine, son empire est menacé. Un ami d'enfance de Romain, Osman Diboula, fils d'immigrés ivoiriens devenu au lendemain des émeutes de 2005 une personnalité politique montante, prend alors publiquement la défense de l'homme d'affaires, entraînant malgré lui tous les protagonistes dans une épopée puissante qui révèle la violence du monde.

Mon ressenti :

Ce roman divisé en quatre chapitres dont chaque paragraphe, assez court, suit l'un après l'autre, les trois personnages principaux.

Au fur et à mesure de la lecture on est confronté à la dure réalité des retours de mission de ces soldats envoyés dans des pays si différents et si violents auxquels ils n'étaient pas suffisamment préparés, meurtris dans leur chair et dans leur tête avec toute la culpabilité qu'ils peuvent ressentir lorsqu'ils ne sont pas atteints physiquement et ont vu leurs camarades disparaître ou être cruellement handicapés, tel Romain le lieutenant rescapé du guet-apens poursuivi par le sort de ses hommes qu'il se reproche de ne pas avoir su protéger.

Dans une autre sphère, en plein Paris, nous assistons à l'ascension au pouvoir d'un homme de couleur, ancien animateur de quartier qui protégé par le Président se sent dévalorisé par ses collègues, ce qui l'entraîne à une réaction qui le prive subitement de ses responsabilités et le plonge dans la morosité.

Enfin François l'homme d'affaires voit son avenir compromis suite à une polémique due à une photo choc parue dans la presse. Il s'ensuit une rupture conjugale et familiale.

Ces trois hommes se retrouvent en Irak où les attend un destin tragique.

C'est la fin de l'insouciance et de la joie de vivre pour les survivants.

J'ai beaucoup aimé ce roman, les personnages sont criants de vérité tout y est est traité la violence, la peur, le racisme, l'antisémitisme, l'arrivisme, mais l'amour sort indemne après le chaos.